Un été d’enfer.

Tandis que le  golf professionnel reprend un Tour plus sérieux en disputant l’US Open 2022, à Brookline, Massachusetts, nous subissons, de notre côté de l’Atlantique, une vague de chaleur à la précocité affolante, qui ne nous incite pas à nous précipiter sur nos parcours hexagonaux afin d’imiter nos idoles. Trop chauds, trop brûlants, trop secs, nos terrains sont en quête d’eau et de fraîcheur, tout comme nous.

Du coup, l’heure n’est déjà plus à se demander si le LIV Tour représente un réel danger pour le golf mondial (Phil Mickelson et Greg Norman risquent à ce sujet d’être exclus du Golf Hall Of Fame suite à leur engagement envers les saoudiens), si les négociations entre ces derniers et le DP World Tour (circuit européen) on avancé, ou si la limitation des distances au drive, que poursuit le Royal & Ancient de St Andrews, arrêtera, en septembre, un MOI maximal sur les clubs de 2500 g/cm2 contre les 6000 actuels (car c’est le bruit qui court…).

Notre réalité est toute autre. Elle consiste à rechercher en premier lieu une voie médiane qui voudrait, à la fois, permettre la pratique du golf sans mettre son pratiquant en danger, que ce soit pour des questions de déshydratation, d’insolation ou d’épuisement. C’est pourquoi la saison à venir verra fleurir les produits à forte capacité rafraîchissante et marquera la systématisation de l’utilisation des voiturettes électriques. Ces produits, qui concerneront aussi bien le joueur à titre individuel que les installations mises à disposition par les clubs, couvriront des domaines aussi variés que les protections solaires, les brumisateurs, les systèmes hydratants de type “camel-backs”, etc. Le “vivre golf” prendra alors le pas sur le “golf performance” et l’ambiance dans les clubs risque d’en sortir gagnante.

Que demander de plus, aimerait-on penser? 

Peut-être, simplement, que l’été 2022-2023 ne commence pas dès le mois de mars.

Ce serait déjà un bon début …

F2C.